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L’OIP salue les actions déterminées conduites par Thierry Breton à la Commission européenne 

L’OIP salue les actions déterminées conduites par Thierry Breton à la Commission européenne

Et réclame la poursuite d’un encadrement des géants du numérique dans le respect de nos lois et d’une concurrence loyale

L’Open Internet Project (OIP) salue le travail mené par Thierry Breton, Commissaire européen en charge du marché intérieur, qui quitte ses fonctions après des années d’engagement au service d’une Europe numérique forte, souveraine et résiliente.

Sous son mandat, des avancées majeures ont été réalisées dans la transformation numérique de l’Union européenne, ouvrant la voie à un écosystème plus sécurisé et respectueux d’une loyauté concurrentielle, en particulier grâce à des règles plus strictes pour les grandes plateformes et une protection accrue des citoyens européens et de leurs données.

Avec en particulier l’adoption du Digital Service Act (DSA) et du Digital Markets Act (DMA), l’Europe s’est positionnée comme une pionnière dans la régulation du numérique, garantissant une meilleure protection des utilisateurs, la transparence des algorithmes, et la responsabilisation des grandes entreprises technologiques en faveur d’une concurrence loyale.

Néanmoins, si ces victoires sont incontestables, la bataille pour un numérique souverain est loin d’être terminée. 

Dans ce contexte, l’OIP appelle les Institutions européennes et les futurs responsables du portefeuille stratégique du numérique à poursuivre sans relâche le combat pour la souveraineté numérique européenne.

L’Open Internet Project invite d’ores et déjà Stéphane Séjourné, pour une réunion de travail dès qu’il aura été confirmé dans ses fonctions de Vice-Président exécutif de la Commission européenne, pour parler du rôle de la commande publique dans la structuration du numérique européen et des mesures conservatoires contre les abus de position dominante.

Contacts:

Léonidas Kalogeropoulos, Délégué Général : +33607315126 –  l.k@openinternetproject.eu

Lucie Lebret, Chargée de mission :+33757503010 – lucie.lebret@mediation-arguments.com

26, rue de l’Université • 75007 Paris
+33 (0)1 53 45 91 91

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L’Open Internet Project exprime son indignation après qu’Elon Musk ait injurié Thierry Breton et apporte son plein soutien à ce dernier 

L'Open Internet Project exprime son indignation après qu’Elon Musk ait injurié Thierry breton et apporte son plein soutien à ce dernier

Dans un contexte où la régulation des GAFAM est cruciale pour préserver l’intégrité des processus démocratiques, de telles attitudes sont non seulement irresponsables, mais elles représentent également une menace pour l’équilibre politique mondial.

L’Open Internet Project exprime sa vive inquiétude face aux récentes actions d’Elon Musk, dirigeant de la plateforme X, qui a choisi de répondre de manière insultante à une autorité politique européenne après avoir reçu une lettre officielle de Thierry Breton, membre de la Commission européenne.

Dans un contexte où la régulation des GAFAM est cruciale pour préserver l’intégrité des processus démocratiques, de telles attitudes sont non seulement irresponsables, mais elles représentent également une menace pour l’équilibre politique mondial. La lettre de la Commission européenne rappelait à M. Musk ses obligations en vertu du Digital Services Act (DSA), soulignant la nécessité pour X de mettre en œuvre des mesures efficaces pour prévenir la diffusion de contenus nuisibles, notamment en période d’événements mondiaux majeurs.

La réponse d’Elon Musk, caricaturale et insultante, est une fâcheuse démonstration d’un manque de respect voire d’un certain mépris que peuvent avoir les dirigeants des grandes entreprises pour les institutions européennes, dont les représentants sont pourtant les garants des intérêts des consommateurs. Cela soulève également des inquiétudes quant à l’engagement réel de X dans la lutte contre la désinformation, la haine en ligne, et d’autres formes de contenu illégal.

Par ailleurs, les récentes actions d’Elon Musk mettent en lumière la question cruciale de l’impartialité des grandes plateformes numériques. En choisissant de s’engager dans un tel bras de fer avec une institution européenne, Elon Musk démontre à quel point ces plateformes peuvent influencer le débat public et peser sur les processus démocratiques. Les plateformes numériques ne sont pas neutres ; leurs algorithmes et leurs choix éditoriaux ont un impact direct sur l’information à laquelle les utilisateurs ont accès. Lorsque les dirigeants de ces plateformes choisissent de prendre parti dans des débats politiques, ils mettent en péril la pluralité des voix et la qualité du débat public. 

L’Open Internet Project appelle à une régulation renforcée et une surveillance accrue de la part des autorités compétentes pour s’assurer que les plateformes numériques, en particulier celles dirigées par des personnalités aussi influentes, respectent pleinement les lois en vigueur et ne compromettent pas la sécurité et la stabilité politiques globales.

« Elon Musk a non seulement manqué de respect envers les institutions européennes, mais il a également montré un mépris inquiétant pour la responsabilité qui incombe à ceux qui dirigent des plateformes aussi influentes que X. Une telle attitude de la part d'un leader technologique menace non seulement le respect des lois, mais aussi l'équilibre politique mondial. Il est impératif que ces plateformes respectent les normes et obligations légales pour protéger nos démocraties, tout comme elles doivent s’y conformer pour respecter les impératifs de concurrence loyale. »
déclare Quentin Adam
Président de l’OIP

Nous soutenons et saluons l’initiative de M. Thierry Breton ainsi que l’ensemble des institutions européennes œuvrant contre les pratiques déloyales des géants Américains, ne cessant de s’attaquer aux régulations européennes.

L’Open Internet Project réaffirme enfin son engagement pour un internet responsable, transparent et respectueux des valeurs démocratiques, et appelle les dirigeants technologiques à faire preuve d’une plus grande responsabilité dans leurs communications publiques.

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L’Open Internet Project salue la décision historique de la Justice américaine contre le monopole illégal de Google

L'Open Internet Project salue la décision historique de Justice américaine contre le monopole illégal de Google

« Cette décision historique est un pas crucial vers la restauration d’un internet ouvert et compétitif »

L’Open Internet Project (OIP) salue la décision du juge fédéral américain Amit Mehta, qui a condamné Google pour des pratiques monopolistiques illégales dans le domaine de la recherche en ligne. Cette décision marque une victoire importante, non seulement pour le ministère de la Justice américain (DoJ), mais également pour tout l’écosytème numérique puisque cela représente une étape cruciale vers une plus juste concurrence et un marché technologique plus équitable.

Le juge a très justement qualifié Google d’acteur « monopolistique » dans sa décision, confirmant que l’entreprise a violé les lois antitrust américaines en dépensant des milliards de dollars pour des accords exclusifs avec des opérateurs sans fil, des développeurs de navigateurs et des fabricants d’appareils, y compris Apple. Ces pratiques ont permis à Google de renforcer sa position dominante, avec des paiements dépassant 26 milliards de dollars en 2021.

Le procureur général Merrick Garland a déclaré que cette décision était « une victoire historique pour le peuple américain », soulignant qu’aucune entreprise n’est au-dessus de la loi. Nous pouvons en effet aisément considérer cette décision comme l’une des plus grandes victoires contre le monopole des géants de la tech par les autorités américaines.

« Cette décision historique est un pas crucial vers la restauration d'un internet ouvert et compétitif. Nous saluons la décision du ministère de la Justice américain pour son engagement en faveur de la justice et de la concurrence, qui va avoir des conséquences au-delà du marché américain, les pratiques visées ayant une portée mondiale. »
déclare Léonidas Kalogeropoulos
Délégué Général de l’OIP

Cette décision pourrait être la première d’une longue série de poursuites contre les géants américains de la Tech, comme le démontrent les affaires en instance de la division antitrust du DoJ contre Apple et les poursuites intentées par la Federal Trade Commission contre Amazon et Meta.

L’Open Internet Project considère cette décision comme une avancée essentielle pour garantir un internet ouvert et compétitif. Nous appelons les régulateurs, en particulier européens, à poursuivre leurs efforts pour démanteler les pratiques anticoncurrentielles des géants de la technologie et encourager une concurrence équitable.

« Puisse l’alliance des autorités anti-trust de part et d’autre de l’Atlantique venir à bout des pratiques déloyales de ces monopoles mondiaux ! »
déclare Quentin Adam
Président de l’OIP

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Les Organisations Européennes s’inquiètent des approximations du Projet de Certification du Cloud Européen

Les Organisations Européennes s’inquiètent des approximations du Projet de Certification du Cloud Européen

« Il est impératif que la certification des services cloud ne compromette pas les standards élevés de protection des données que nous avons établis en Europe »

Après l’alerte du Cigref sur la souveraineté numérique face aux lois extraterritoriales, et en prévision d’un prolongement du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) – autorisant les États-Unis à accéder aux données européennes –, c’est au tour du Comité Européen de la Protection des Données (CEPD) d’interpeller l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (ENISA) sur les risques encourus.

Une question reste centrale : la certification EUCS en cours d’élaboration sera-t-elle en accord avec le RGPD ?

Inquiétudes du Cigref sur la souveraineté numérique

Les membres du Cigref, représentant les plus grandes entreprises et administrations françaises utilisatrices de solutions numériques, avaient déjà exprimé, en avril dernier, leurs préoccupations sur les implications potentielles du schéma de certification européen des données (EUCS) pour la souveraineté numérique de l’Europe. Ils s’inquiètent particulièrement de l’impact des lois extraterritoriales, comme le FISA, qui pourraient compromettre la sécurité et la confidentialité des données des citoyens européens.

Le Comité Européen de la Protection des Données (CEPD) appelle à clarifier

Le Comité Européen de la Protection des Données (CEPD) vient à son tour de manifester ses préoccupations en interpellant directement l’ENISA. Le CEPD souligne en effet l’importance de s’assurer que tout schéma de certification des services cloud soit strictement aligné avec les exigences du RGPD, afin de protéger les droits fondamentaux des individus en matière de données personnelles.

L’Open Internet Project (OIP) rejoint l’appel

L’Open Internet Project (OIP), organisation dédiée à la défense d’un internet ouvert et équitable, s’associe pleinement à cette démarche. L’OIP partage les craintes exprimées par le Cigref et le CEPD concernant la protection des données des citoyens européens. L’organisation appelle à une vigilance accrue pour garantir que les nouvelles certifications n’affaiblissent pas les normes de protection des données existantes au sein de l’Union européenne.

« Il est impératif que la certification des services cloud ne compromette pas les standards élevés de protection des données que nous avons établis en Europe. Nous demandons à l'ENISA de revoir le projet en cours et d'assurer une conformité totale avec le RGPD. »
déclare Quentin Adam
Président de l’OIP
« Nous saluons la vigilance et la démarche du CEPD, pleinement engagé à veiller à ce que les droits des citoyens européens en matière de protection des données soient respectés et protégés. La certification des services cloud doit refléter cette priorité. L'OIP soutient cette initiative pour garantir que les données des citoyens européens restent sécurisées et confidentielles. Nous demandons à l'ENISA d'agir en conséquence. »
rajoute Quentin Adam
Président de l’OIP

Comme elle l’a déjà proposé au Cigref, l’Open Internet Project propose aux membres du CEPD de travailler ensemble à la structuration d’une offre numérique sécurisée de bout en bout, répondant aux plus hautes exigences de sécurité garanties aux données les plus sensibles. L’objectif est de s’assurer qu’une réponse industrielle robuste et fiable puisse répondre aux attentes des entreprises, des administrations et des citoyens.

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Léonidas Kalogeropoulos, Délégué Général : +33607315126 –  l.k@openinternetproject.eu

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EUCS : L’OIP s’associe aux alertes adressées par le Cigref à la Commission européenne

EUCS : L'OIP s'associe aux alertes adressées par le Cigref à la Commission européenne

« Une telle asymétrie dans la défense des intérêts des citoyens dans le traitement de leurs données, de part et d’autre de l’Atlantique, est saisissante »

Alors que la nouvelle version de l’EUCS sera examinée par les experts du groupe de certification de l’Union européenne à partir de ce 15 avril, les acteurs du cloud et de la chaîne de valeur numérique, membres de l’Open Internet Project – OIP – apportent leur plein soutien à la lettre ouverte adressée le 11 avril par le Cigref à la Présidente de la Commission européenne, Madame Ursula Von Der Leyen, pour lui faire part des inquiétudes légitimes de l’ensemble de l’industrie du numérique européenne, et de ses utilisateurs, quant aux garanties d’immunité contre les législations non-européennes à portée extraterritoriale pour les données et leurs traitements associés, concernant les données les plus sensibles.

A l’évidence, le degré d’exigence qui est attendu depuis le début des travaux sur l’EUCS, s’est étiolé, les exigences de souveraineté n’apparaissant plus dans le document de 221 pages présenté le 22 mars dernier, et qui doit être soumis à discussion à partir de ce 15 avril 2024.

Cet effacement des ambitions de souveraineté de l’Union européenne est concomitant à la prolongation du Foreign Intelligence Surveillance Act – FISA -, qui permet aux services secrets américains d’accéder à nos données personnelles, de même qu’à l’ « executive order » de Joe Biden, restreignant les possibilités de transfert de données des citoyens américains vers d’autres États !

« Une telle asymétrie dans la défense des intérêts des citoyens dans le traitement de leurs données, de part et d’autre de l’Atlantique, est saisissante. »
déclare Quentin Adam
Président de l’OIP

Alors que les entreprises européennes du Cloud travaillent à développer des systèmes de sécurisation maximale des données sensibles, nécessitant des investissements et des développements considérables,

«Avec cette version de l’EUCS, il pourrait être offert aux solutions américaines les plus couramment utilisées une forme de tolérance aux impacts dévastateurs sur plusieurs plans : 1. Rendre les données sensibles perméables aux ingérences étrangères aux États européens ; 2. Porter atteinte à la confiance que les citoyens accordent à leurs partenaires publics et privés, quant à leur capacité à garantir la sécurité de leurs données sensibles ; 3. Donner quitus de ces exigences à des sociétés du cloud étrangères, principalement américaines, leur permettant de la sorte de se livrer à une concurrence encore plus déloyale qu’elle ne l’est déjà, face à des acteurs européens qui œuvrent à développer des systèmes hautement sécurisés pour assurer à leurs concitoyens un service à la hauteur des exigences de souveraineté qui leur sont dues. »
rajoute Quentin Adam
Président de l’OIP
«L’Open Internet Project propose aux membres du Cigref de travailler ensemble à la structuration d’une offre numérique sécurisée de bout en bout, répondant aux plus hautes exigences de sécurité garanties aux données les plus sensibles, afin de s’assurer qu’une réponse industrielle robuste et fiable sera apte à répondre aux attentes des entreprises, des administrations et des citoyens, quand bien même les tractations politiques et diplomatiques à l’œuvre au niveau de l’Union européenne devaient entraîner l’abandon de ces exigences dans le cadre de l’EUCS. »
déclare pour sa part Léonidas Kalogeropoulos
Délégué général de l'OIP

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EUCS : L’OIP s’associe aux alertes adressées par le Cigref à la Commission européenne

EUCS : L'OIP s'associe aux alertes adressées par le Cigref à la Commission européenne

« Une telle asymétrie dans la défense des intérêts des citoyens dans le traitement de leurs données, de part et d’autre de l’Atlantique, est saisissante »

Alors que la nouvelle version de l’EUCS sera examinée par les experts du groupe de certification de l’Union européenne à partir de ce 15 avril, les acteurs du cloud et de la chaîne de valeur numérique, membres de l’Open Internet Project – OIP – apportent leur plein soutien à la lettre ouverte adressée le 11 avril par le Cigref à la Présidente de la Commission européenne, Madame Ursula Von Der Leyen, pour lui faire part des inquiétudes légitimes de l’ensemble de l’industrie du numérique européenne, et de ses utilisateurs, quant aux garanties d’immunité contre les législations non-européennes à portée extraterritoriale pour les données et leurs traitements associés, concernant les données les plus sensibles.

A l’évidence, le degré d’exigence qui est attendu depuis le début des travaux sur l’EUCS, s’est étiolé, les exigences de souveraineté n’apparaissant plus dans le document de 221 pages présenté le 22 mars dernier, et qui doit être soumis à discussion à partir de ce 15 avril 2024.

Cet effacement des ambitions de souveraineté de l’Union européenne est concomitant à la prolongation du Foreign Intelligence Surveillance Act – FISA -, qui permet aux services secrets américains d’accéder à nos données personnelles, de même qu’à l’ « executive order » de Joe Biden, restreignant les possibilités de transfert de données des citoyens américains vers d’autres États !

« Une telle asymétrie dans la défense des intérêts des citoyens dans le traitement de leurs données, de part et d’autre de l’Atlantique, est saisissante »
déclare Quentin Adam
Président de l'OIP

Alors que les entreprises européennes du Cloud travaillent à développer des systèmes de sécurisation maximale des données sensibles, nécessitant des investissements et des développements considérables,

«Avec cette version de l’EUCS, il pourrait être offert aux solutions américaines les plus couramment utilisées une forme de tolérance aux impacts dévastateurs sur plusieurs plans : 1. Rendre les données sensibles perméables aux ingérences étrangères aux États européens ; 2. Porter atteinte à la confiance que les citoyens accordent à leurs partenaires publics et privés, quant à leur capacité à garantir la sécurité de leurs données sensibles ; 3. Donner quitus de ces exigences à des sociétés du cloud étrangères, principalement américaines, leur permettant de la sorte de se livrer à une concurrence encore plus déloyale qu’elle ne l’est déjà, face à des acteurs européens qui œuvrent à développer des systèmes hautement sécurisés pour assurer à leurs concitoyens un service à la hauteur des exigences de souveraineté qui leur sont dues. »
ajoute Quentin Adam
Président de l'OIP
«L’Open Internet Project propose aux membres du Cigref de travailler ensemble à la structuration d’une offre numérique sécurisée de bout en bout, répondant aux plus hautes exigences de sécurité garanties aux données les plus sensibles, afin de s’assurer qu’une réponse industrielle robuste et fiable sera apte à répondre aux attentes des entreprises, des administrations et des citoyens, quand bien même les tractations politiques et diplomatiques à l’œuvre au niveau de l’Union européenne devaient entraîner l’abandon de ces exigences dans le cadre de l’EUCS »
déclare pour sa part Léonidas Kalogeropoulos
Délégué général de l’OIP

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Bienvenue à Crisp !

L’OIP accueille son premier membre spécialisé dans l’offre SaaS : Bienvenue à Crisp !

L’association européenne Open Internet Project (OIP) est très heureuse d’accueillir Crisp, une plateforme qui développe un logiciel qui permet aux entreprise d’unifier leur relation client. Avec cette nouvelle adhésion, la diversification des solutions proposées par les membres de l’OIP s’élargit, lui permettant ainsi de poursuivre un objectif essentiel de l’OIP : rassembler tous les maillons de la chaine de valeur des acteurs tech européens vertueux !

Crisp est une entreprise innovante dans le domaine du SaaS (Software as a Service), spécialisée dans le développement de solutions pour l’automatisation de la relation client. Crisp permet à 600 000 entreprises de toutes tailles d’interagir en temps réel avec leurs clients via plusieurs canaux de communication, tels que le chat sur site internet, Email, WhatsApp, Messenger ou autres. Cette approche permet non seulement d’améliorer l’expérience client en fournissant une assistance instantanée et personnalisée, mais elle aide également les entreprises à augmenter leur taux de conversion et à fidéliser leur clientèle. En intégrant des fonctionnalités avancées telles que les bots de chat, les réponses automatisées, et une analyse détaillée des interactions clients, Crisp se positionne comme un outil essentiel pour les entreprises souhaitant optimiser leur service client et se démarquer dans le paysage numérique compétitif.

« Je suis très heureux que Crisp rejoigne l’OIP, qui ne cesse de se diverifier, tout en rassemblant des acteurs unis dans la lutte contre les pratiques commerciales abusives sur le marché européen du numérique. La force de frappe de l’OIP découle notamment de sa capacité à unir les acteurs de l’écosystème numérique animés par la même volonté, celle de se battre pour un marché numérique loyal et compétitif et innovant. Crisp apportera sans aucun doute une expertise et un soutien supplémentaire à nos actions avec un éclairage sur de nouvelles problématiques ! »,
se félicite Léonidas Kalogeropoulos
Délégué général de l’OIP
« Nous sommes enthousiastes à l'idée de rejoindre l’OIP et de contribuer à sa mission de promouvoir un marché numérique européen équitable et innovant. Chez Crisp, nous croyons fermement en la création de technologies qui favorisent une communication transparente et efficace entre les entreprises et leurs clients. En devenant membre de l'OIP, nous avons l'opportunité de partager notre expertise et de travailler conjointement avec d'autres acteurs technologiques européens pour défendre les valeurs d'un internet ouvert et accessible à tous. Nous sommes convaincus que notre collaboration avec l'OIP permettra de relever les défis actuels du secteur numérique et de contribuer à l'établissement de pratiques commerciales plus justes et responsables »
rajoute Baptiste Jamin
Directeur Général de Crisp

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Léonidas Kalogeropoulos, Délégué Général : +33607315126 –  l.k@openinternetproject.eu

Anaïs Strauss, Chargée de mission :+33757503010 – anais.strauss@openinternetproject.eu

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A quand les mesures conservatoires à Bruxelles ? 

A quand les mesures conservatoires à Bruxelles ?

Faut-il vraiment attendre 14 ans pour qu’une condamnation définitive soit prononcée dans une affaire opposant la Commission à un géant tech qui abuse de sa position dominante depuis ?

Alors que les membres de l’association Open Internet Project (OIP) se félicitent des conclusions de l’avocate générale, qui propose à la Cour de Justice de l’Union européenne de confirmer l’amende de 2,4 milliards d’euros infligée à Google pour avoir favorisé son propre comparateur de produits, ils rappellent que l’affaire a été ouverte il y a 14 ans, que l’amende n’a toujours pas été payée, même partiellement, et qu’aucune mesure efficace n’a été mise en place pour restaurer la concurrence sur le marché des comparateurs de produits !

L’association, qui regroupe des acteurs européens de la tech, attire depuis des années l’attention de la Commission européenne sur le manque d’instrument efficace permettant d’interrompre rapidement une pratique anticoncurrentielle. En effet, elle milite pour que les mesures conservatoires soient rendues opérationnelles au niveau européen, ce qui nécessite une seule modification règlementaire[1] de quelques mots : remplacer le critère de « dommage irréparable » – impossible à prouver – par « dommage immédiat », à l’instar de ce qui existe en France, pour rendre les mesures conservatoires opérationnelles.

« Les mesures conservatoires sont le seul moyen d’interrompe rapidement, en quelques mois seulement, une pratique qualifiée d’anticoncurrentielle. Le temps est l’allié des monopoles, et Google Shopping en profite depuis plus de 14 ans ! Nous réitérons notre appel auprès de la Commission, d’engager un processus très simple visant à revoir les critères d’application des mesures conservatoires, afin qu’elles puissent devenir un outil juridique puissant, permettant à l’Europe de lutter efficacement contre les abus de position dominante ! »
souligne Léonidas Kalogeropoulos
Délégué général de l’OIP
« Tous les experts du droit sont unanimes : l’amende infligée à Google est justifiée, son comportement anticoncurrentiel est avéré. Comment se fait-il qu’il faille attendre alors 14 ans pour obtenir une condamnation définitive ? Quel acteur alternatif peut survivre 14 ans en faisant face à un concurrent omnipuissant qui abuse de son monopole et qui peut visiblement tout se permettre ? Dotons la Commission européenne des moyens dont elle a besoin pour rééquilibrer rapidement le marché numérique européen ! »
rajoute Quentin Adam
Président de l’OIP

[1] Règlement (CE) n° 1/2003 du Conseil du 16 décembre 2002 relatif à la mise en œuvre des règles de concurrence prévues aux articles 81 et 82 du traité

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Google ne cesse d’abuser de sa position monopolistique sur tous les fronts : L’OIP félicite Epic Games qui a remporté une victoire décisive contre Google, sur le marché des applications mobiles

Google ne cesse d’abuser de sa position monopolistique sur tous les fronts : L’OIP félicite Epic Games qui a remporté une victoire décisive contre Google, sur le marché des applications mobiles

L’association européenne Open Internet Project, félicite l’éditeur de jeux vidéo Epic Games, qui a remporté une victoire majeure contre Google

L’OIP, à l’origine des plaintes contre Google dans l’affaire « Google Shopping » et l’affaire « Android » devant la Commission européenne, félicite l’éditeur de jeux vidéo Epic Games, qui a remporté une victoire majeure contre Google, accusé de pratiques abusives sur le marché des applications mobiles, devant un tribunal californien.

En effet, Epic Games accuse Google d’abuser de sa position « monopolistique » sur le marché de la distribution d’applications sur Android, via le Google Play Store, en imposant aux développeurs l’utilisation de leur plateforme de téléchargement d’application ainsi que leur système de paiement, qui fait payer des commissions à hauteur de 30%, mais qui surtout évince les applications qui ont su développer leurs propres moyens de paiement.

« Cela fait des années que nous tirons la sonnette d’alarme face aux comportements anticoncurrentiels de Google, qui se comporte comme un délinquant multirécidiviste, sur tous les continents et sur de multiples secteurs. Epic Games est un acteur devenu puissant, qui a réussi à survivre malgré le préjudice infligé par Google. Mais quid des plus petits acteurs, qui n’ont ni la notoriété, ni les moyens de se battre contre ce géant américain ? Cela fait des années que l’OIP appelle de ses vœux que les mesures conservatoires au niveau européen soient rendues opérationnelles, seul moyen pour les petits concurrents de se développer face à de tels abus qui donnent un droit de vie ou de mort sur des entreprises émergentes »
affirme Léonidas Kalogeropoulos
Délégué général de l’OIP

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L’École Hexagone et l’Open Internet Project rappellent l’importance de former nos futurs talents aux outils numériques européens, respectueux de nos valeurs et données

L’École Hexagone et l’Open Internet Project rappellent l’importance de former nos futurs talents aux outils numériques européens, respectueux de nos valeurs et données

Alors que le Financial Times a publié un long article sur la promesse de Binance – plateforme mondiale d’échange de cryptomonnaies et de gestion de portefeuille de devises numériques, qui permet d’acheter, vendre et stocker des cryptomonnaies – de former 10 000 jeunes français aux métiers de la crypto, formation déguisée en opération marketing, l’École Hexagone et l’association Open Internet Project (OIP) rappellent l’importance de former nos jeunes talents aux outils européens souverains, respectueux de nos données et valeurs.

Ce fâcheux épisode rappelle qu’encore aujourd’hui de trop nombreuses écoles et organismes de formation français formant des diplômés aux métiers du numérique travaillent en étroite collaboration avec les géants américains et chinois de la tech, « enfermant » ainsi leurs étudiants dans des écosystèmes de logiciels américains, transformant ainsi les étudiants en ambassadeurs naturels de ces solutions dans les entreprises qui les embaucheront.

« La « formation » proposée par Binance démontre une nouvelle fois que l’organisation des formations numériques en France est trop souvent étroitement liée à des logiciels et entreprises américains et chinois. À l’École Hexagone, nous familiarisons nos futurs ingénieurs aux outils français et européens, et les sensibilisons aux questions de souveraineté technologique et numérique et de manière plus globale à l’intelligence économique. Cela nous semble essentiel, notamment dans des domaines sensibles comme la cyberdéfense ou l’IA »
insiste Sébastien Dhérines
Président de l’École Hexagone
«Trop d’organismes de formation français s’appuient sur des plateformes numériques mondiales, alors que des alternatives européennes sérieuses existent ! Promouvons ensemble les formations respectueuses de nos valeurs, de nos données, et de nos talents, et de notre souveraineté »
souligne Léonidas Kalogeropoulos
Délégué général de l’OIP

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