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L’OIP demande à la PFUE de défendre les intérêts des Européens

L'OIP demande à la PFUE de défendre les intérêts des Européens.

Alors que les entreprises numériques européennes proposent de véritables technologies souveraines et appellent de leurs vœux d’être mises en avant, défendues et promues, l’OIP découvre avec stupéfaction la surreprésentation de lobbyistes d’entreprises américaines à une conférence consacrée à la « construction de la souveraineté technologique de l’Europe à travers le développement de champions européens ».

PFUE

L’Open Internet Project (OIP) a pris connaissance avec grand étonnement et inquiétude du programme provisoire du séminaire intitulé « Construire la souveraineté numérique de l’Europe », organisé par la Présidence Française du Conseil de l’Union européenne les 7 et 8 février prochains.. Alors que les entreprises numériques européennes proposent de véritables technologies souveraines et appellent de leurs vœux d’être mises en avant, défendues et promues, l’OIP découvre avec stupéfaction la surreprésentation de lobbyistes d’entreprises américaines à une conférence consacrée à la « construction de la souveraineté technologique de l’Europe à travers le développement de champions européens ».

« Les représentants d’intérêts américains sont-ils les mieux placés pour développer et présenter ce que devrait être une souveraineté européenne ? »,
s’interroge Léonidas Kalogeropoulos, Délégué Général de l’OIP.

En tant qu’association européenne d’organisations et d’industriels européens du numérique, l’OIP rappelle que la souveraineté numérique ne peut pas se construire par l’importation de technologies et de services qui rendent notre économie et notre administration anormalement dépendantes d’acteurs extra-européens. L’OIP rappelle également que même s’il est important, le seul respect des valeurs européennes par les entreprises américaines ou asiatiques ne saurait en aucun cas constituer un critère de souveraineté. Enfin, elle rappelle que les abus de position dominante dont ces entreprises non-européennes sont coutumières, qui ne sont que bien trop légèrement et tardivement sanctionnées, expliquent en grande partie le manque apparent d’acteurs européens en capacité de rivaliser dans la compétition internationale.

L’OIP appelle donc le Conseil de l’Union européenne et sa présidence à développer une vision plus ambitieuse, plus européenne et active de la construction d’une véritable souveraineté numérique, et à la construire avec les Européens plutôt que contre eux. Elle espère que le programme définitif de ce séminaire en sera le reflet.

→ Télécharger le Communiqué de Presse de l’OIP.

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Contacts:

Léonidas Kalogeropoulos, Délégué Général : +33607315126 –  l.k@openinternetproject.eu

Anaïs Strauss, Chargée de mission :+33757503010 – anais.strauss@openinternetproject.eu

26, rue de l’Université • 75007 Paris
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Bienvenue ! Découvrez le nouveau site de l’Open Internet Project

Bienvenue ! Découvrez le nouveau site de l'Open Internet Project.

Le site de l’Open Internet Project fait peau neuve afin de permettre aux européens de suivre facilement les actualités et les actions menées par l’association.

Nouveau site OIP

 

La principale mission de l’Open Internet Project est de défendre une concurrence saine dans le marché du numérique européen. C’est donc dans le cadre de cette mission qu’il est essentiel pour l’association de renforcer l’information auprès des professionnels du secteur, des pouvoirs publics, ou encore des particuliers, sur toutes les actualités utiles concernant la situation de la concurrence dans le marché du numérique européen.  

L’Open Internet Project est également une association d’action. La mise en lumière des actions menées par l’association et ses membres permet notamment aux entreprises européennes du marché du numérique de comprendre qu’elles ne sont pas condamnées à combattre seules les abus de position dominante, ou toute autre atteinte à la concurrence loyale sur le marché numérique européen.

L’Open Internet Project s’engage aux côtés des acteurs numériques innovants, qui rencontrent des problèmes de concurrence déloyale sur le marché numérique européen. Nous constatons tous les jours que les géants américains d’Internet, les GAFAM, ne respectent pas nos règles du jeu, et abusent de leur position dominante afin de favoriser leurs propres offres au détriment des acteurs français et européens.
Qu’il s’agisse de la protection des données personnelles, de la souveraineté numérique, de la concurrence par les mérites de l’innovation, des règles prévalant sur le cloud, des principes de privacy, du respect de nos lois, de nos institutions, de nos valeurs, de la juste répartition de la valeur et de la juste rémunération de la création et des contenus, …, l’Open Internet Project se positionne aux côtés des acteurs entrepreneuriaux du numérique européen pour contribuer à un environnement numérique ouvert et éthique, dont les offres et solutions innovantes et performantes apportent non seulement une plus-value pour les consommateurs européens, mais également au profit d’États, d’entreprises et de citoyens qui partout dans le monde valorisent un environnement numérique ouvert.
Léonidas Kalogeropoulos, Délégué Général de l'OIP

Le nouveau site de l’Open Internet Project sera bientôt accessible en anglais et en allemand afin de sensibiliser un public le plus large possible sur les enjeux de la concurrence sur le marché du numérique européen. 

Il est également possible de suivre l’Open Internet Project sur Twitter et LinkedIn.

Les membres de l’Open Internet Project sont : AT Internet, CEPIC, Clever Cloud, le GESTE, le Groupe GibMedia, le GNI, Hubert Burda Media, Mailo, Qwant, la Sacem, Smart AdServer, Solocal Group (anciennement Pages Jaunes Groupe), Visual Meta GmbH et Whaller (en savoir plus nos membres).

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Le Parlement européen adopte le règlement Digital Markets Act (DMA) par 642 voix contre 8

Le Parlement européen adopte le règlement Digital Markets Act (DMA) par 642 voix
contre 8.

L’OIP se félicite de l’adoption du DMA, qui envoie un message clair aux géants de l’internet : s’ils ne respectent pas nos règles, la Commission européenne pourra à tout moment interrompre les pratiques abusives grâce aux mesures conservatoires  

Adoption DMA

L’association européenne Open Internet Project (OIP) se félicite de l’adoption du règlement Digital Markets Act (DMA) hier soir par le Parlement européen, par 642 voix contre 8.

C’est l’adoption d’un texte historique qui envoie un message clair : en Europe, c’est le législateur qui impose les règles, et pas les géants de l’internet.

Dans cette optique, l’article 22 relatif aux mesures conservatoires revêt une importance majeure. 

Seules les mesures conservatoires permettent d’interrompre en quelques mois, de façon rapide et efficace, des comportements et agissements abusifs de géants de l’internet, pour s’assurer que la concurrence peut se développer dans des conditions loyales et équitables en évitant que les procédures s’éternisent sur des années. En remplaçant les termes de « dommage irréparable » par « dommage immédiat », le Parlement européen rend enfin le recours aux mesures conservatoires applicable, et la Commission européenne pourra enfin les prononcer en cas de risque sérieux et immédiat pesant sur la concurrence.  

L’OIP adresse toutes ses félicitations à Dr. Andreas Schwab, rapporteur du texte pour la Commission IMCO, qui s’est battu pour que le texte soit ainsi modifié et espère que le Trilogue validera les dispositions relatives aux mesures conservatoires.

→ Pour en savoir plus sur le Digital Markets Act, cliquer ici.

→ Télécharger le Communiqué de presse de l’OIP.

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L’OIP se félicite de la décision de la Cour de Justice européenne confirmant la condamnation de Google dans l’affaire Google Shopping, et appelle à des mesures conservatoires efficaces

La Cour de Justice européenne confirme la condamnation de Google dans l’affaire Google Shopping, et appelle à des mesures conservatoires efficaces .

L’Open Internet Project (OIP) se félicite de la décision de la Cour de Justice Européenne, qui a aujourd’hui confirmé en appel la condamnation de Google par la Commission européenne  dans l’affaire Google Shopping, pour laquelle l’OIP était partie prenante. Cette décision très attendue sur cette affaire emblématique confirme le bien fondé des actions menées par la commissaire Margrethe Vestager dans la régulation des comportements abusifs des géants d’internet, et appelle à des mesures permettant d’y mettre fin beaucoup plus rapidement. 

Cour de Justice Européenne

Avec cette décision donnant tort à Google malgré les moyens déployés par ce dernier, la Cour confirme que  la Commission européenne avait raison de condamner Google en 2017 à 2,4 milliards d’euros d’amende pour traitement préférentiel de son propre comparateur de prix Google Shopping, au détriment de ses concurrents.

Il s’agit d’une décision historique qui entérine pour la première fois le principe qu’un acteur numérique en position dominante ne peut pas mettre en avant ses propres services de manière privilégiée : le traitement préférentiel est considéré comme étant discriminatoire et donc prohibé et condamné. 

L’OIP était partie prenante dans l’affaire, qui a duré « officiellement » plus de 11 ans !

« Alors que l’OIP est très satisfaite du résultat de cette affaire, nous rappelons que nous célébrons aujourd’hui cette victoire sur le cimetière des comparateurs de prix dont Google est devenu concurrent, dont la plupart ont disparu depuis longtemps car aucune entreprise ne peut survivre 11 ans face à un acteur délinquant multirécidiviste qui abuse de sa position dominante sur un marché pour écraser ses concurrents »
Quentin Adam, Co-Président de l’OIP

Compte tenu des délais d’instruction totalement incompatibles avec la réalité d’une économie numérique en mouvement constant, l’OIP rappelle la nécessité de rendre efficaces et applicables les mesures conservatoires, afin de prévenir les effets collatéraux dévastateurs comme ceux constatés dans cette affaire et d’y mettre fin avant qu’il ne soit trop tard pour les victimes.

« Seules les mesures conservatoires peuvent prévenir la mort d’acteurs concurrents innovants, car elles permettent d’interrompre une pratique présumée abusive à très court terme, le temps que l’enquête puisse ensuite être menée avec l’instruction au fond. »
Léonidas Kalogeropoulos, Délégué Général de l’OIP.

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Publicité en ligne : La Commission européenne ouvre une enquête sur un possible comportement anticoncurrentiel de la part de Google.

Publicité en ligne : La Commission européenne ouvre une enquête sur un possible comportement anticoncurrentiel de la part de Google.

Quelques semaines après la décision de l’Autorité de la concurrence française, c’est la Commission européenne qui a ouvert officiellement une enquête sur un possible comportement anticoncurrentiel dans le secteur des technologies de publicité en ligne, afin de déterminer si Google a favorisé « ses propres services de technologies d’affichage publicitaire en ligne au sein de la chaîne de fourniture « ad tech », au détriment de prestataires de services de technologie publicitaire, d’annonceurs et d’éditeurs en ligne concurrents ».

Google Ads

La Commission européenne rappelle en effet que les dépenses consacrées à l’affichage publicitaire dans l’UE se sont élevées « selon les estimations, à 20 milliards d’euros environ ».

En France, la condamnation à 220 millions d’euros de Google par l’Autorité de la concurrence en juin 2021 pour avoir accordé un traitement préférentiel à ses propres services d’intermédiation et de gestion d’enchères publicitaires met en lumière que la part de marché de Google et Facebook sur le marché de la publicité digitale atteint près de 75% pour seulement 30% de l’audience alors que la part d’audience des médias présents sur internet (Le Figaro, Les Echos, TF1, M6, BFM, RTL, France Info, etc.) est de 25% pour seulement 10% de part de marché.

En effet, les médias sont les victimes collatérales du système concurrentiel biaisé par lequel Google a capté une part dominante du marché publicitaire digital, lui permettant d’utiliser le contenu, l’audience et les données des médias pour capter la valeur sur ce marché et privilégier ses propres inventaires (espaces publicitaires).

Ainsi, sur un marché français d’environ 8 milliards d’euros par an, cela signifie qu’en privilégiant ses propres espaces publicitaires (Youtube, Google Search, etc.), Google parvient par ses multiples conflits d’intérêt et ses pratiques d’auto-préférences à détourner une part importante du marché publicitaire digital au détriment des médias traditionnels

"Google doit cesser de défier systématiquement les règles de la concurrence !"
Léonidas Kalogeropoulos, Délégué Général de l'OIP

C’est entre 800 millions et 1 milliard d’euros qui doivent être redirigés du duopole (Google et Facebook) vers d’autres bénéficiaires naturels des campagnes digitales des annonceurs. La décision de l’ADLC est une décision déterminante comme première étape pour permettre ce rééquilibrage.

L’Open Internet Project surveille de près cette problématique qui concerne à la fois les entreprises ed l’adtech, les annonceurs et éditeurs en ligne, français et européens.

Cartographie des acteurs et des technologies publicitaires :


Communiqué de presse de la Commission européenne.

En savoir plus sur la décision de l’ADLC.

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La condamnation de Google par l’ADLC, première étape importante de restitution aux médias digitaux de près de 1 milliard d’euros par an de publicité digitale

La condamnation de Google par l’ADLC, première étape importante de restitution aux médias digitaux de près de 1 milliard d'euros par an de publicité digitale.

La condamnation de Google par l’ADLC est une première étape importante pour rendre aux médias présents sur internet près de 1 milliard d’euros par an de publicité digitale dont ils sont abusivement privés.

La condamnation à 220 millions d’euros de Google par l’Autorité de la concurrence pour avoir accordé un traitement préférentiel à ses propres services d’intermédiation et de gestion d’enchères publicitaires met en lumière que la part de marché de Google et Facebook sur le marché de la publicité digitale atteint près de 75% pour seulement 30% de l’audience alors que la part d’audience des médias présents sur internet (Le Figaro, Les Echos, TF1, M6, BFM, RTL, France Info, etc.) est de 25% pour seulement 10% de part de marché.

En effet, les médias sont les victimes collatérales du système concurrentiel biaisé par lequel Google a capté une part dominante du marché publicitaire digital, lui permettant d’utiliser le contenu, l’audience et les données des médias pour capter la valeur sur ce marché et privilégier ses propres inventaires (espaces publicitaires).

Ainsi, sur un marché d’environ 8 milliards d’euros par an, cela signifie qu’en privilégiant ses propres espaces publicitaires (Youtube, Google Search, etc.), Google parvient par ses multiples conflits d’intérêt et ses pratiques d’auto-préférences à détourner une part importante du marché publicitaire digital au détriment des médias traditionnels.

C’est entre 800 millions et 1 milliards d’euros qui doivent être redirigés du duopole (Google et Facebook) vers d’autres bénéficiaires naturels des campagnes digitales des annonceurs. La décision de l’ADLC est une décision déterminante comme première étape pour permettre ce rééquilibrage.

En effet, les remèdes que Google s’est engagé à mettre en œuvre vont pouvoir lever les barrières anticoncurrentielles qui pénalisaient les acteurs concurrents de Google sur le marché de la publicité digitale.

« L’Open Internet Project se félicite que des acteurs alternatifs de la publicité digitale puissent se développer, permettant aux médias français et européens de s’appuyer sur des opérateurs indépendants qui auront à cœur d’irriguer la presse et l’audiovisuel d’une manne publicitaire numérique dont ils étaient abusivement privés. L’OIP suivra avec attention le respect de ces remèdes devant assurer l’émergence d’acteurs indépendants de l’adtech en France et en Europe »
Léonidas Kalogeropoulos, Délégué Général de l’OIP.
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L’OIP condamne l’annonce de Google qui veut faire payer ses concurrents

L'OIP condamne l'annonce de Google qui veut faire payer ses concurrents.

L’association Open Internet Project (OIP), plaignante formelle dans l’affaire Android, condamne les récentes annonces de Google, voulant mettre aux enchères la place de moteur de recherche par défaut sur Android, obligeant ainsi leurs concurrents à faire une offre payante pour être mis en avant sur les smartphones et tablettes Android.


En juillet 2018, la Commission européenne a infligé une amende de 4,3 milliards d’euros à Google pour avoir abusé de sa position dominante sur le système d’exploitation Android en pré-installant Google Search comme moteur de recherche par défaut. La Commission a obligé Google à mettre un terme à cette vente liée illégale d’Android et de Google Search en permettant aux utilisateurs de choisir des moteurs de recherche tiers. Compte tenu de l’obligation de Google de mettre fin à l’abus, l’OIP condamne le fait que Google s’attend désormais à ce que ses concurrents paient pour être trouvables et sélectionnables par les utilisateurs, car cela ne fait qu’échanger un comportement abusif contre un autre et continue ainsi à priver les consommateurs d’un choix réel et à fausser la concurrence.

« L'autoréférencement a permis à la filiale d'une plate-forme d'améliorer sensiblement sa position sur le marché par rapport à ses concurrents, (...) les mesures correctives pourraient inclure un élément de substitution. Afin de permettre à des concurrents autrefois désavantagés de reprendre des forces, il peut être nécessaire, par exemple, de compenser leur visibilité réduite ou leur manque d'accès aux données dans le passé. »
Groupe d'experts de la Commission européenne sur les marchés numériques

Le mécanisme proposé par Google fait le contraire. Au lieu de rétablir la concurrence et d’uniformiser les règles du jeu, le système d’enchères proposé oblige les services de recherche concurrents à offrir une grande partie de leur chiffre d’affaires à Google, alors que Google Search bénéficie d’une pré-installation gratuite depuis de nombreuses années et que tout paiement futur ne serait qu’une comptabilité interne de Google « d’une poche à une autre ». Un mécanisme qui s’attend à ce que les concurrents paient pour être traités équitablement n’améliore pas la situation pour qui que ce soit d’autre que Google, et encore moins pour réparer le grave préjudice causé à la concurrence par l’abus de position dominante identifié.

Dans ce contexte, l’OIP rappelle que les entreprises numériques européennes, porteuses d’innovations, apportent le pluralisme et la liberté de choix aux 500 millions de consommateurs européens, et que toute tentative de restreindre cette liberté doit être traitée rapidement et efficacement.

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Mesures conservatoires : L’OIP se félicite de la volonté de Madame Vestager de vouloir désormais les utiliser dans le cadre de la réforme du droit de la concurrence européen

L’OIP se félicite de la volonté de Madame Vestager de vouloir désormais utiliser les mesures conservatoires dans le cadre de la réforme du droit de la concurrence européen.

L’association Open Internet Project (OIP) se félicite de la volonté affichée de Margrethe Vestager, Vice-Présidente de la Commission européenne et Commissaire européenne à la concurrence, de réformer le droit de la concurrence de l’Union européenne, et d’en faire une « priorité majeure ».

L’association Open Internet Project (OIP) se félicite de la volonté affichée de Margrethe Vestager, Vice-Présidente de la Commission européenne et Commissaire européenne à la concurrence, de réformer le droit de la concurrence de l’Union européenne, et d’en faire une « priorité majeure », et lui apporte tout son soutien pour ce projet ambitieux. 

L’un des trois axes principaux de travail est le recours à des mesures conservatoires.  

Depuis plus de deux ans, l’OIP s’engage pour que les mesures conservatoires soient rendues opérationnelles au niveau européen, car elles pourraient permettre à la Commission européenne d’interrompre rapidement des abus de position dominante, sans être obligée d’attendre plusieurs  années la fin de l’instruction au fond. 

Pour rendre ces mesures opérationnelles, il faudrait qu’elles puissent être prononcées en cas de risque de « dommage immédiat » à la concurrence, et non pas de risque de « dommage irréparable », comme cela est prévu par l’article 8 du règlement (CE) n°1/2003 du Conseil relatif à la mise en œuvre des règles de concurrence prévues aux articles 81 et 82 du traité. 

Le standard d’exigence actuel rend les mesures conservatoires très difficilement applicables, et elles n’ont de fait été quasiment jamais appliquées depuis 15 ans. 

« Alors que le temps est l’allié des monopoles et de leurs abus, l’Open Internet Project soutient l’initiative de la Commission européenne et salue la volonté de Madame Vestager de se doter du levier efficace des mesures conservatoires sur le marché numérique européen »
Léonidas Kalogeropoulos, Délégué Général de l’OIP.
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Nomination de Margrethe Vestager : l’OIP félicite la nouvelle Vice-Président en charge du Numérique de la Commission et Commissaire à la concurrence sous la présidence d’Ursula von der Leyen

L'OIP félicite Margrethe Vestager, nommée Vice-Président en charge du Numérique de la Commission et Commissaire à la concurrence sous la présidence d’Ursula von der Leyen.

L’association Open Internet Project (OIP) se félicite de la nomination de Madame Margrethe Vestager en sa qualité de Vice-Présidente chargée du Numérique et de Commissaire européenne à la concurrence. 

L’association Open Internet Project (OIP) se félicite de la nomination de Madame Margrethe Vestager en sa qualité de Vice-Présidente chargée du Numérique et de Commissaire européenne à la concurrence. 

Madame Vestager s’est toujours montrée très impliquée dans les différents dossiers de concurrence que l’OIP a pu traiter avec elle, visant à combattre les abus de position dominante des géants du net, et tous les membres de l’association saluent unanimement sa détermination et son courage.

Les récentes annonces de 50 procureurs des États-Unis, instruisant l’ouverture d’une enquête antitrust contre Google, accusé de dominer tous les aspects de la publicité et de la recherche sur Internet, donnent raison aux actions engagées de la Commissaire européenne. Elles démontrent aussi que celles-ci n’ont jamais été « anti-américaines » mais qu’elles sont bien le fruit d’une analyse lucide de la nécessité pour tous les consommateurs d’assurer les conditions d’une libre concurrence et d’un libre choix sur Internet. 

Alors que les membres de l’OIP constatent avec regret que différentes pratiques anticoncurrentielles de géants du net persistent en Europe, tout l’OIP est prêt à travailler étroitement avec Margrethe Vestager ces cinq prochaines années, afin de rendre la concurrence sur le marché numérique européen plus saine et équilibrée. 

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L’OIP condamne l’annonce de Google qui veut faire payer ses concurrents pour être mis en avant comme moteur de recherche par défaut sur Android​

L’OIP condamne l’annonce de Google qui veut faire payer ses concurrents pour être mis en avant comme moteur de recherche par défaut sur Android.

L’association Open Internet Project (OIP), plaignante formelle dans l’affaire Android, condamne les récentes annonces de Google, voulant mettre aux enchères la place de moteur de recherche par défaut sur Android.

L’association Open Internet Project (OIP), plaignante formelle dans l’affaire Android, condamne les récentes annonces de Google, voulant mettre aux enchères la place de moteur de recherche par défaut sur Android, obligeant ainsi leurs concurrents à faire une offre payante pour être mis en avant sur les smartphones et tablettes Android. 

En juillet 2018, la Commission européenne a infligé une amende de 4,3 milliards d’euros à Google pour avoir abusé de sa position dominante sur le système d’exploitation Android en pré-installant Google Search comme moteur de recherche par défaut. La Commission a obligé Google à mettre un terme à cette vente liée illégale d’Android et de Google Search en permettant aux utilisateurs de choisir des moteurs de recherche tiers.  Compte tenu de l’obligation de Google de mettre fin à l’abus, l’OIP condamne le fait que Google s’attend désormais à ce que ses concurrents paient pour être trouvables et sélectionnables par les utilisateurs, car cela ne fait qu’échanger un comportement abusif contre un autre et continue ainsi à priver les consommateurs d’un choix réel et à fausser la concurrence. 

Le groupe d’experts de la Commission européenne sur les marchés numériques a indiqué de manière convaincante que lorsque, comme dans l’affaire Android, « l’autoréférencement a permis à la filiale d’une plate-forme d’améliorer sensiblement sa position sur le marché par rapport à ses concurrents, (…) les mesures correctives pourraient inclure un élément de substitution. Afin de permettre à des concurrents autrefois désavantagés de reprendre des forces, il peut être nécessaire, par exemple, de compenser leur visibilité réduite ou leur manque d’accès aux données dans le passé. »[1]Le mécanisme proposé par Google fait le contraire. Au lieu de rétablir la concurrence et d’uniformiser les règles du jeu, le système d’enchères proposé oblige les services de recherche concurrents à offrir une grande partie de leur chiffre d’affaires à Google, alors que Google Search bénéficie d’une pré-installation gratuite depuis de nombreuses années et que tout paiement futur ne serait qu’une comptabilité interne de Google « d’une poche à une autre ». Un mécanisme qui s’attend à ce que les concurrents paient pour être traités équitablement n’améliore pas la situation pour qui que ce soit d’autre que Google, et encore moins pour réparer le grave préjudice causé à la concurrence par l’abus de position dominante identifié.

Dans ce contexte, l’OIP rappelle que les entreprises numériques européennes, porteuses d’innovations, apportent le pluralisme et la liberté de choix aux 500 millions de consommateurs européens, et que toute tentative de restreindre cette liberté doit être traitée rapidement et efficacement.

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