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Google fait appel  devant la CJUE dans l’affaire Google Shopping 13 ans après son ouverture : L’OIP rappelle l’impérative nécessité de raccourcir l’extrême longueur des procédures ! 

Google fait appel devant la CJUE dans l’affaire Google Shopping 13 ans après son ouverture : L’OIP rappelle l’impérative nécessité de raccourcir l’extrême longueur des procédures !

Alors que la procédure d’appel de Google dans l’affaire Google Shopping s’ouvre cette semaine devant la Cour de Justice de l’Union européenne au Luxembourg, l’association européenne Open Internet Project (OIP) rappelle l’importance de cette affaire historique qui a entériné le principe selon lequel un acteur numérique en position dominante ne peut pas favoriser ses propres services de manière privilégiée.

Elle regrette à nouveau la stratégie dilatoire de Google qui le conduit à faire perdurer ses pratiques anticoncurrentielles, et réitère sa demande que des mesures conservatoires soient prononcées dès la connaissance des comportements litigieux, pour qu’il y soit mis fin immédiatement.

Comme le tribunal de l’UE l’a confirmé, le traitement préférentiel est une pratique      discriminatoire prohibéeet condamnée comme telle. L’OIP, avec l’ensemble des acteurs numériques européens, est mobilisée depuis une dizaine d’années pour que le régulateur combatte ces pratiques illicites avec force et célérité  contre tous les géants du net qui abusent de leur position dominante ! L’appel interjeté par Google contre sa condamnation démontre que ces géants n’ont aucune intention de respecter l’écosystème des startups qui ne peut exister qu’avec une concurrence libre, donc loyale et non faussée.

« Cette ultime tentative de Google visant à faire annuler une partie de la décision illustre un problème structurel majeur auquel sont confrontés ses concurrents : les procédures juridiques européennes sont trop longues. Pour rappel, le dossier Google Shopping a été ouvert il y a 13 ans ! »
s’exclame Quentin Adam
Président de l’OIP et CEO de Clever Cloud.

Non seulement cette extrême longueur entrave le développement de concurrents dans des conditions de marché saines, mais ce sont également les consommateurs européens qui sont in fine dépourvus de choix et d’alternatives. Ne l’oublions pas : pendant ces 13 longues années, Google a continué de mettre en avant son comparateur de prix, sans qu’aucun remède satisfaisant ne soit mis en place jusqu’à présent. Et de nombreux concurrents sont désormais morts et ne sont plus là pour assister au procès.

« Le seul outil juridique efficace permettant d’interrompre rapidement des pratiques anticoncurrentielles, ce sont les mesures conservatoires, et l’OIP continue de militer pour un changement d’un simple règlement européen, afin de les rendre applicables ! »
déclare Léonidas Kalogeropoulos
Délégué général de l’OIP

Contacts:

Léonidas Kalogeropoulos, Délégué Général : +33607315126 –  l.k@openinternetproject.eu

Anaïs Strauss, Chargée de mission :+33757503010 – anais.strauss@openinternetproject.eu

26, rue de l’Université • 75007 Paris
+33 (0)1 53 45 91 91

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L’Open Internet Project salue le retrait de la candidature de Mme Fiona Scott Morton au poste de Chief Competition Economist de la Commission européenne

L’Open Internet Project salue le retrait de la candidature de Mme Fiona Scott Morton au poste de Chief Competition Economist de la Commission européenne

L’OIP a pris connaissance avec satisfaction de la décision de Mme Fiona Scott Morton de renoncer au poste de Chief Competition Economist que lui avait proposé la Commission européenne.

Cette démission intervient quelques heures après une audition parlementaire au cours de laquelle la Vice-présidente de la Commission en charge de la concurrence, Mme Margrethe Vestager, n’a pas levé les doutes sur l’opportunité et le bienfondé de cette nomination.

Le maintien d’une telle nomination était impossible alors que cette audition a notamment mis en évidence que l’ensemble des conflits d’intérêts de Mme Fiona Scott Morton – notamment vis-à-vis de grandes entreprises américaines – n’avait toujours pas été listé par la Commission, que cette liste serait gardée confidentielle, et qu’aucune habilitation de sécurité ne serait délivrée. Le Chief Competition Economist a accès à toute la stratégie judiciaire européenne en matière de lutte contre les abus de position dominante et il était bien sûr incongru de demander aux USA d’assurer de la probité de sa propre ressortissante. Le fait de nommer une personnalité américaine, en dérogeant pour la première fois de l’histoire de l’Union européenne au principe imposant de ne nommer que des Européens aux postes clés de l’administration, était une erreur qui fragilisait gravement l’ambition de souveraineté de l’UE.

L’OIP remercie l’engagement des autorités françaises et en premier lieu celui du Président Emmanuel Macron, qui a su rappeler avec force l’importance de défendre l’autonomie stratégique de l’Europe. Dès les premiers moments, le Ministre Jean-Noël Barrot s’est saisi du sujet en comprenant l’ensemble des enjeux et a demandé le retrait de cette nomination. L’OIP se félicite aussi de l’exceptionnelle mobilisation transpartisane des parlementaires, de la société civile et des organisations professionnelles.

L’association souhaite désormais qu’une nouvelle personnalité soit rapidement désignée pour le poste de Chief Competition Economist et que puisse se poursuivre et s’intensifier le travail accompli par Mme Margrethe Vestager et ses équipes dans les luttes contre les abus de position des géants internationaux du numérique. L’entrée en application du Digital Markets Act (DMA) est un moment important pour toute l’industrie européenne, et l’OIP attend beaucoup de sa mise en œuvre par la Commission européenne.

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L’OIP se félicite de l’engagement de Jean-Noël Barrot et du Gouvernement en faveur de l’industrie souveraine du cloud

L’OIP se félicite de l’engagement de Jean-Noël Barrot et du Gouvernement en faveur de l’industrie souveraine du cloud

Le projet de loi de transposition du DSA et du DMA présenté par le Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, Monsieur Jean-Noël Barrot, témoigne de la prise de conscience du Gouvernement que le développement d’un écosystème de fournisseurs de « cloud souverain » en France doit s’accompagner d’une régulation renforcée des pratiques commerciales déloyales des acteurs dominants.  

« Pour garantir un " cloud souverain" il faut une industrie souveraine du cloud »
déclare Léonidas Kalogeropoulos
Délégué Général de l’OIP

L’OIP se félicite ainsi que le projet de loi inclut des mesures visant notamment à :

 –  Lutter contre des pratiques assimilables à du dumping (l’encadrement « crédits cloud ») ;

 –  Interdire les frais de sortie prohibitifs (« egress fees ») qui dissuadent les utilisateurs de changer de fournisseur de cloud ;

 –  Favoriser une interopérabilité des systèmes rendant possible la portabilité d’un cloud à un autre.

Le Gouvernement apporte à l’industrie souveraine du cloud des moyens déterminants pour rééquilibrer la compétition avec des géants numériques mondiaux qui n’hésitent pas à préempter et à verrouiller le marché à leur avantage et au détriment des utilisateurs.

Avec ces nouveaux instruments juridiques déterminants, introduits par le Gouvernement, et qui pourront être renforcés au cours des débats parlementaires, l’OIP appelle de ses vœux que la commande publique et celle sur laquelle l’Etat actionnaire peut influer, puissent également contribuer à renforcer l’industrie souveraine du numérique, alors qu’un réflexe de facilité peut conduire trop souvent à se tourner vers des offres standards opérées par des géants américains.

« En complément d’une loi ambitieuse en la matière, la commande publique et l’incitation à la commande privée peuvent avoir un rôle bénéfique pour structurer une industrie souveraine du cloud, apte à partir à la conquête de marchés à l’international : il suffit de s’inspirer du modèle américain… »
préconise Léonidas Kalogeropoulos
Délégué général de l’OIP

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L’OIP se félicite de la décision de l’ADLC qui prononce des mesures conservatoires à l’encontre de Meta

L’OIP se félicite de la décision de l’ADLC qui prononce des mesures conservatoires à l’encontre de Meta

L’association européenne Open Internet Project (OIP) se félicite de la décision de l’Autorité de la Concurrence de prononcer des mesures conservatoires à l’encontre de Meta pour ses pratiques qui sont de nature à constituer un abus de position dominante dans le secteur de la vérification publicitaire, dans l’attente d’une décision au fond.

L’ADLC estime que Meta est susceptible de détenir une position dominante sur le marché français de la publicité en ligne sur les médias sociaux, et considère que Meta n’a pas défini de critères transparents, objectifs, non discriminatoires et proportionnées pour l’accès et le maintien des partenariats. Ainsi, en tant qu’opérateur dominant et « régulateur » du marché, l’approche de Meta est incompatible avec la responsabilité qui lui incombe.

Elle considère ainsi que les pratiques de Meta portent une atteinte grave et immédiate au secteur de la vérification publicitaire indépendante car elles fortifient davantage la position dominante de Meta, ce qui fait perdre des clients à Adloox, la société française qui a saisie l’ADLC de ce dossier, sans justification concurrentielle fondée sur la performance économique ou technologique.

« Le secteur de la publicité digitale est un secteur totalement verrouillé par des géants américains tels que Meta ou Google, qui imposent des conditions et des prix à leurs « partenaires » de façon totalement opaque et unilatérale. L’OIP a déjà identifié un certain nombre de problématiques qu’il convient d’adresser afin de rétablir l’équilibre d’un marché stratégique pour la France et l’Europe, avec des entreprises européennes très innovantes et vertueuses. Le projet de loi numérique qui devrait être présenté la semaine prochaine pourrait être un véhicule législatif très pertinent pour faire prospérer un certain nombre de pistes pour rééquilibrer le marché de la publicité digitale au profit de la concurrence et des éditeurs de presse »
souligne Quentin Adam
CEO de Clever Cloud et Président de l'OIP
« Cela fait des années que l’OIP se bat pour que les standards des mesures conservatoires au niveau européen soient les mêmes que ceux en France, en retenant les critères d’une atteinte grave et immédiate à la concurrence. Encore une fois, l’ADLC démontre qu’il s’agit là d’un moyen très efficace d’interrompre une pratique jugée abusive, le temps d’attendre la décision au fond. Le temps est toujours l’allié de l’acteur monopolistique ; nous avons besoin au niveau européen d’outils juridiques qui permettent d’interrompre rapidement des pratiques abusives, pour protéger l’innovation européenne à l’image des moyens efficaces dont dispose et use l’ADLC française ! »
s’exclame Léonidas Kalogeropoulos
Délégué général de l’OIP

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Bienvenue à Captain Data, qui vient de rejoindre l’OIP !

Bienvenue à Captain Data, qui vient de rejoindre l’OIP !

L’association européenne Open Internet Project (OIP) est fière d’annoncer l’adhésion de Captain Data et souhaite la bienvenue à l’ensemble des équipes de cette start-up française !

L’OIP ne cesse de s’élargir, en fédérant tous les acteurs européens du digital qui partagent une vision commune, celle de la souveraineté numérique et du respect des règles concurrentielles. Avec Captain Data, plateforme de no-code permettant d’automatiser la récupération de données externes, c’est un nouveau membre de la communauté tech qui rejoint les batailles menées par l’OIP.

Captain Data est une start-up française née en 2018 dont la plateforme no-code conçue pour les équipes opérationnelles permet de créer et d’enrichir des bases de données à partir de sources web (web scraping). En tant qu’acteur direct du web scraping, Captain Data s’est installé au cœur des transformations et de l’utilisation de la web data et ambitionne, à ce titre, un libre accès de cette dernière pour le plus grand nombre. Dans ce contexte, Captain Data s’inscrit parfaitement dans l’idéal de l’OIP qui est d’œuvrer pour la neutralité d’Internet hors du diktat imposé par un nombre limité d’acteurs du numérique. C’est donc avec un enthousiasme particulier que Captain Data est heureux de rejoindre la famille de l’OIP.

« Cela fait plusieurs années que je suis avec attention les activités de Captain Data, c’est une start-up française qui souhaite s'inscrire dans les batailles menées par l'OIP. Nous sommes très heureux que notre campagne d’adhésion trouve un écho si favorable auprès des acteurs dynamiques de la tech européenne. Notre force est de rassembler tout l’écosystème, ce qui nous permet de pouvoir nous exprimer d’une seule voix. Bienvenue à Captain Data ! »
affirme Quentin Adam
CEO de Clever Cloud et Président de l'OIP
« Captain Data partage totalement les combats de l’OIP. En tant que start-up, Captain Data est particulièrement attentive à ce que les jeunes acteurs de la tech puissent se faire une place dans un environnement concurrentiel loyal, où l’innovation, l’ingéniosité et la qualité du service prévalent sur les abus de position dominante. Nous sommes ravis de mener ce combat aux côtés des membres de l’OIP ! »
confie Guillaume Odier
CEO et cofondateur de Captain Data

L’ensemble des membres de l’OIP souhaitent la bienvenue à Captain Data !

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L’OIP salue le renforcement des exigences de souveraineté numérique adopté par l’Assemblée nationale dans le cadre des discussions du Projet de loi relatif aux Jeux Olympiques 2024

L’OIP salue le renforcement des exigences de souveraineté numérique adopté par l’Assemblée nationale dans le cadre des discussions du Projet de loi relatif aux Jeux Olympiques 2024

L’association Open Internet Project (OIP) a pris connaissance avec satisfaction de l’adoption par l’Assemblée nationale ce jeudi 23 mars d’un amendement transpartisan, visant à renforcer la sécurité des données et la souveraineté numérique française et européenne, dans la perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Cet amendement signé par des élus de trois groupes politiques différents demande que le traitement des images issues des systèmes de vidéoprotection ne puisse pas être confié à une entreprise qui ne répondrait pas aux critères d’immunité aux lois extra-européennes, mis au point par l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) dans le cadre de son référentiel SecNumCloud. Cette exigence renforcera la nécessaire confiance dans les systèmes de sécurité mis en œuvre lors de cet événement de portée mondiale.

Par ce vote, l’Assemblée nationale confirme que le législateur peut défendre la sécurité et la confidentialité des données des Français et des Européens face aux lois à portée extraterritoriale, en particulier américaines, qui visent au contraire à les fragiliser. A cette occasion, l’OIP souhaite saluer le rôle moteur des ministres Bruno Le Maire et Jean-Noël Barrot qui, sous l’impulsion du Président de la République, ont fait de la promotion de la souveraineté numérique française et européenne un axe important de la réindustrialisation de notre pays. Elle souhaite que ce cap soit maintenu et amplifié pour, notamment, rétablir une nécessaire équité avec les acteurs internationaux qui ne respectent pas les lois européennes.

« Nous le savons depuis longtemps, un grand nombre d’acteurs américains de la tech appliquent uniquement leurs propres lois, qui font peu de cas des règles et de l’écosystème européens. Face à leurs abus répétés et avérés, nous devons consolider tous les moyens nécessaires pour renforcer la souveraineté numérique européenne et protéger nos entreprises, nos concitoyens et nos données ! »
déclare Léonidas Kalogeropoulos
Délégué général de l’OIP

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L’OIP est très heureuse d’annoncer l’adhésion 

L’OIP est très heureuse d’annoncer l’adhésion de Cloud Temple !

L’association européenne (OIP) est heureuse d’annoncer l’adhésion de Cloud Temple.

L’année dernière, l’association a réussi à fédérer de nombreux acteurs français et européens du cloud, poursuivant comme objectif commun de rassembler l’ensemble des entreprises qui constituent la chaîne de valeur cloud en France et en Europe. L’adhésion de Cloud Temple constitue ainsi un maillon supplémentaire au sein de l’OIP, dont les membres se félicitent.

Depuis près de 20 ans, la mission de Cloud Temple est de garantir la confiance numérique en plaçant la sécurité et la souveraineté au cœur du système d’information des industriels et des acteurs publics. Pour cela, Cloud Temple accompagne sur le long terme la transformation numérique de ses clients, et leur fournit un environnement cloud à l’état de l’art qui répond aux plus hauts standards de sécurité et de souveraineté. Sa plateforme de cloud souverain est d’ailleurs détentrice de la qualification SecNumCloud et de la certification HDS.

« Nous sommes ravis de voir que l’écosystème du cloud se rassemble au sein de l’OIP, je suis très content de compter Cloud Temple parmi nous ! Le cloud souverain est en cours de structuration en France, c’est pourquoi l’OIP se fixe pour objectif de permettre aux acteurs du secteur de définir leurs priorités stratégiques, en apportant de l’expertise et une connaissance pointue sur une panoplie de problématiques et pratiques anticoncurrentielles, que nous dénonçons avec les autres membres de l’OIP. Le marché du Cloud est un marché stratégique ; la France dispose d’une expertise pointue, et il est impératif de se battre afin que le marché ne soit pas préempté par les acteurs américains, en particulier avec des pratiques assimilables à du dumping ! »
souligne Quentin Adam
CEO de Clever Cloud et Président de l’OIP
« Dans un contexte géopolitique et économique incertain, la souveraineté des infrastructures numériques est au cœur des enjeux des pouvoirs publics comme des entreprises. Elle est une condition sine qua non de l’autonomie stratégique de l’économie française, et le premier rempart contre la montée des cybermenaces. C’est la raison pour laquelle nous sommes convaincus de l’importance de bâtir l’écosystème du numérique de confiance, pour avancer de manière synchronisée et accélérer la réindustrialisation du secteur. En rejoignant l’OIP, Cloud Temple renforce sa capacité à apporter une pierre au grand édifice de la souveraineté économique et industrielle française »
déclare Sébastien Lescop
Directeur général de Cloud Temple

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« Les pratiques de Google dans la publicité digitale représentent un pillage systématique des médias traditionnels »

« Les pratiques de Google dans la publicité digitale représentent un pillage systématique des médias traditionnels »

L’association européenne Open Internet Project (OIP) reconnait dans les poursuites engagées par le Département de la Justice américain à l’encontre de Google Alphabet, la mise en cause de pratiques systémiques que l’ADLC a déjà eu l’occasion de condamner à hauteur de 220 millions d’euros en 2021.

Selon la presse américaine, la procédure antitrust engagée par le Département de la Justice pourrait aboutir à une recommandation de démantèlement de Google et de sa maison mère Alphabet. L’Open Internet Project est convaincue de longue date que la concentration dans les mains de Google d’activités dominantes d’édition de plateformes de services (telles que l’e-mail ou la vidéo), de prestations publicitaires, d’édition du navigateur web, de moteur de recherche, de système d’exploitation mobile ou encore de distributeur d’applications mobiles ne peut en effet que conduire Google à abuser de cette confusion, au détriment d’une concurrence libre et non faussée.

La multiplicité des condamnations de Google le démontre. L’OIP estime donc qu’un démantèlement du groupe Alphabet et une scission des activités de Google en plusieurs entités juridiquement, économiquement et technologiquement indépendantes serait un remède efficace et nécessaire, à condition qu’un tel démantèlement soit accompagné par la mise en place de « remèdes algorithmiques », c’est-à-dire de remèdes interdisant aux nouvelles entités issues du démantèlement d’utiliser des algorithmes leur permettant de combiner leurs données à grande échelle.

Outre les concurrents de Google dans la publicité digitale, les victimes de ces pratiques sont les médias traditionnels qui voient s’échapper dans l’opacité de milliards de transactions seconde, les justes revenus auxquels ils ont droit de prétendre sur le marché de la publicité digitale.

Alors que les médias et « pure player » représentent 25% de la part d’audience sur internet, ils ne représentent guère que 10 à 15% de la part de marché de la publicité digitale, soit 800 millions à 1 milliard d’euros par an de manque à gagner pour les médias qui font vivre la culture et la démocratie en France.
« Récupérer ces ressources phénoménales pour assurer le financement des médias qui font vivre l’information représente un enjeu déterminant pour les prochains États généraux du droit à l’information réclamés par le Président de la République et annoncés par la Ministre de la Culture. Il est temps de mettre un terme au pillage systématique pratiqué à son profit par Google sur le marché de la publicité digitale »
déclare Léonidas Kalogeropoulos
Délégué général de l’OIP

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L’OIP se félicite de l’ouverture d’une procédure formelle du Bundeskartellamt à l’encontre de Google concernant les conditions de traitement préférentiel de ses données 

L’OIP se félicite de l’ouverture d’une procédure formelle du Bundeskartellamt à l’encontre de Google concernant les conditions de traitement préférentiel de ses données

L’OIP se félicite de l’annonce par le Bundeskartellamt, l’autorité de la concurrence allemande, de la mise en œuvre d’une procédure formelle à l’encontre de Google et de sa maison-mère Alphabet.

Rejoignant les analyses de notre association et d’autorités de protection des données à travers l’Union européenne, le Bundeskartellamt estime que le groupe américain doit modifier la manière dont il collecte et croise les données personnelles des internautes à travers ses différents services, lui permettant de s’octroyer un avantage concurrentiel déloyal par rapport à ses concurrents.

Selon l’analyse du Bundeskartellamt, Google s’autorise actuellement à combiner des données issues de ses différents services, notamment à des fins de profilage publicitaire très fin ou pour élaborer des modèles qui améliorent la qualité de ses offres, y compris à travers les services Google Play intégrés dans de nombreuses applications pour appareils Android. 

Or, les conclusions préliminaires de l’autorité de la concurrence allemande montrent que Google n’offre pas aux utilisateurs européens un choix suffisant pour s’opposer en toutes connaissances de cause à un tel croisement des données. Google utilise ce vice du consentement pour obtenir des données que ses concurrents ne peuvent pas obtenir, et ainsi s’assurer que leurs produits ne soient pas concurrentiels. 

« Le respect en Europe des règles protectrices du RGPD est essentiel non seulement pour le droit à la protection des données des citoyens européens, mais aussi pour garantir un niveau équitable de concurrence entre tous les acteurs. Il faut interdire à des acteurs comme Google de venir en Europe sans en accepter les règles respectées scrupuleusement par les acteurs européens, et empêcher Google de tirer profit de la violation continue et répétée du droit européen »
déclare Léonidas Kalogeropoulos
Délégué général de l’OIP

L’OIP se réjouit que le Bundeskartellamt entende utiliser les pouvoirs coercitifs que lui confèrent la section 19a de la loi allemande sur la concurrence, pour interdire à Google de continuer des pratiques illicites au regard du droit allemand et européen. A l’échelle de l’Union européenne, le Digital Markets Act (DMA) doit également permettre à la Commission d’interdire ces pratiques dès lors qu’elles sont constatées.

« L'OIP appelle à ce que le DMA soit mis en œuvre le plus rapidement et efficacement possible. Nous devons lutter pour que les pratiques illicites et abusives qui entravent la concurrence et nuisent aux droits des consommateurs cessent dès qu'elles se produisent, ce qui passe à la fois par des mesures conservatoires et par une application sans concessions des dispositions du DMA »
réagit Quentin Adam
CEO de Clever Cloud et Président de l'OIP

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Data Act : les mesures doivent s’appliquer à toutes les offres de cloud, sans exception

Data Act : les mesures doivent s'appliquer à toutes les offres de cloud, sans exception

L’Open Internet Project appelle les co-législateurs européens à ne pas introduire d’exception pour les services de cloud

Data act

Alors que les discussions sur le Data Act accélèrent au Parlement européen, l’association européenne Open Internet Project (OIP) souhaite alerter contre toute disposition qui viserait à exonérer certaines catégories d’offres de cloud des obligations du Data Act.

En effet, certains amendements publiés proposent d’exonérer toutes les offres d’essai des interdictions d’obstacles au libre choix du fournisseur de cloud et à la réversibilité des données. Ainsi par exemple, les fournisseurs de cloud pourraient accumuler et stocker toutes les données des utilisateurs pendant une période d’essai gratuite ou promotionnelle, mais facturer leur récupération à la sortie dans la seule optique de dissuader les utilisateurs de signer un contrat chez un fournisseur de cloud concurrent. L’OIP rappelle que le marché du cloud se caractérise hélas souvent par des offres d’essai sur plusieurs mois voire plusieurs années, ou des crédits offerts d’une valeur de plusieurs centaines de milliers d’euros. De telles offres accélèrent la captation du marché et constituent des pièges visant à enfermer durablement les utilisateurs.

Dans ce contexte, l’OIP rappelle que les frais de transfert hors du réseau, les « egress fees », représentent un obstacle majeur à l’émergence d’une concurrence saine et équitable et par conséquent à l’innovation dans un marché en plein essor, ainsi qu’à la libre circulation des données dans le marché intérieur européen. En effet, il est particulièrement coûteux pour un utilisateur de passer d’un service cloud à un autre, ou de combiner des services cloud de différents fournisseurs, en raison de frais de sortie artificiellement élevés systématiquement imposés par les leaders du marché. Ces coûts excessifs, sans justification économique ou technique, ne sont rationnellement explicables qu’à l’aune d’une volonté d’enrayer artificiellement la liberté de choisir son prestataire cloud.

« Nous ne comprenons absolument pas la logique de vouloir exclure du Data Act – un texte très important pour l’avenir de notre secteur – les offres d’essai des obligations d’une future réglementation si cruciale pour le développement d’une concurrence saine sur le marché du cloud. Les Européens excellent dans le domaine du cloud avec la mise en place de services innovants et performants au service des utilisateurs européens. Nous ne pouvons pas fragiliser tout un secteur d’excellence, en adoptant une législation qui favoriserait des pratiques commerciales agressives et restrictives! »
déclare Quentin Adam
CEO de Clever Cloud et Président de l'OIP
« L’Open Internet Project est une association qui s’engage en faveur du développement d’une concurrence saine et loyale sur le marché numérique européen. Nous sommes extrêmement préoccupés par certaines propositions envisagées dans le Data Act, qui favoriseraient une pratique anticoncurrentielle que nous dénonçons, alors même qu’il s’agit d’un texte qui doit protéger nos champions européens et non pas les fragiliser ! Nous appelons au retrait de tout amendement visant à créer de telles exceptions afin de bâtir un cadre législatif respectueux des valeurs européennes et offrant aux entreprises européennes l'opportunité de proposer des offres de cloud alternatives et performantes ! »
souligne Léonidas Kalogeropoulos
Délégué général de l’OIP

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